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Ganesh MAMODALY

Doctorant

ganesh.mamodaly@etu.u-paris.fr

Biographie
Ganesh est Docteur en Pharmacie et diplômé de l’ESCP Europe. Après plus de 10 ans d’expérience dans l’industrie pharmaceutique, il a choisi de se consacrer à la recherche sur la Maladie des Inclusions Microvillositaires (MVID), une maladie rare et incurable dont son fils est atteint.
 
Fondateur de l’Association Cure MVID, il s’investit pour promouvoir le développement de solutions thérapeutiques. Depuis novembre 2024, il est doctorant au sein du laboratoire UTCBS, où il a rejoint l’équipe Biothérapies pour travailler sur une thérapie ARNm innovante, administrée par voie orale, ciblant les cellules intestinales, une avancée prometteuse dans un domaine où aucun traitement n’existe actuellement.
 
Maladie des Inclusions Microvillositaires (MVID)
La MVID est une maladie génétique rare qui affecte gravement l’intestin grêle, entraînant une diarrhée sévère et chronique dès les premiers jours de vie. Cette pathologie est causée par des mutations génétiques perturbant le fonctionnement normal des cellules intestinales, ce qui empêche une absorption adéquate des nutriments.
Les patients atteints de MVID dépendent souvent d’une nutrition parentérale totale (NPT) pour survivre, ce qui expose à des complications graves telles que des infections récurrentes, des atteintes hépatiques et une qualité de vie considérablement altérée. L’absence de traitement curatif à ce jour souligne l’urgence d’explorer de nouvelles approches thérapeutiques pour améliorer le pronostic et la vie des patients.
 
Projet de thèse
Son projet de thèse, intitulé “In vitro and in vivo evaluation of an mRNA therapy administered orally on animal model of an incurable rare digestive disease: Microvillus Inclusion Disease (MVID)”, vise à développer une thérapie ARNm innovante, administrée par voie orale, afin d’atteindre les cellules intestinales et corriger les anomalies sous-jacentes de la maladie.
Le projet présente des défis majeurs, notamment la formulation d’un vecteur idéal capable de protéger l’ARNm des conditions hostiles du tube digestif tout en permettant une libération efficace dans l’intestin. De plus, les mutations génétiques responsables de la MVID perturbent le trafic intracellulaire dans l’épithélium intestinal, rendant la transfection encore plus complexe.
 
Les études in vitro et in vivo permettront d’évaluer la capacité de ces vecteurs à surmonter ces obstacles, avec pour ambition de poser les bases d’un futur développement clinique et d’offrir une nouvelle voie thérapeutique aux patients atteints de cette maladie rare.
Liens:
 
Mots-clés
Vectorisation, ARN, MVID, maladie rare, thérapie ARNm, administration orale, transfection, entérocytes, biothérapies, modèle animal, trafic intracellulaire.